mardi 19 novembre 2013
Une année qui passe
Passé un demi-siècle, il y a comme une sensation d'infinie minusculité qui s'installe. La minusculité est à comprendre sur une échelle allant d'1,85 m au femto-mètre. Actuellement, j'ai la sensation radieuse d'occuper un femto-mètre (et sans doute moins). Je viens tout juste de fêter mes 50 ans et c'est une intense satisfaction.
Le renouveau après un syndrome hépatique qui s'estompe lentement dans les brumes d'un sommeil quotidien réparateur, comme pour couronner un nouveau départ.
Un de plus.
Mais quel pied!
Alors il fallait bien mettre un bouquet, ici ou là.
Il faut enfin adjoindre à cette période des rêves circulaires, et non plus ces rêves en surbrillance carrés, losangiques ou rectangulaires dans les coins desquels je ne cessais de me heurter.
Me revoilà Gomez, ta Morticia.
jeudi 25 juillet 2013
Repris, sans échange, avec de l'amour simple - Pour mes petits (qui sont grands)
J'ai du mal à trouver un titre parce que j'ai du mal à aligner les mots pour le texte. Les phrases se bousculent pourtant et il y a embouteillage du côté de la sortie mains gauche et droite sur clavier.
Il y a 30 ans maintenant, j'ai reçu le plus beau cadeau que l'on puisse recevoir; ça a recommencé quelques années plus tard, un autre plus beau cadeau de ma vie.
On ne s'y attend pas à ce genre de chose, on ne vous explique pas à la naissance qu'un jour comme ça, au détour d'un regard vous allez rencontrer de l'amour extraordinaire... pas du petit amour avec de la guimauve dedans, non non. De l'amour monolithique fait en métal issu d'une technologie extra-terrestre. De l'amour constitué pour trois quart d'évidence et pour un quart de rigolade, même si ces proportions ne cessent de se modifier. Pas de l'amour avec de la passion dedans, non, non, de l'amour, c'est tout. C'est drôlement dense ce genre d'amour, faut surtout pas le laisser tomber sur un pied, ou une main, ou par terre, ça fait un gros trou, à assimiler à un trou noir, avec de la substance qui absorbe tout et qui ne se décrit pas. Je ne me souviens même plus de ce qu'était mon organe à amour avant, je ne me souviens plus du vide ou du trois-quart plein qu'il pouvait ressentir, je ne me souviens plus d'ailleurs s'il ressentait quoi que ce soit. Il devait bien pulser pour un truc mon organe à amour mais il n'était pas préparé à recevoir toute cette chaleur en une seule fois. Ca non.
Je me souviens bien comment ça a débuté. J'ai d'abord vu le ventre de ma soeur prendre de la rondeur et j'ai senti comme une impatience naitre en moi. J'avais juste hâte, j'étais curieuse de la nouveauté à venir. Je me souviens même que je cranais un peu avec les copines... Oui un bébé, oui, je n'aime que les enfants à partir de 3 ou 4 ans... allez savoir pourquoi on arrive à débiter autant d'âneries à la minute? Pour se donner de l'importance? pour se donner une contenance? Pour s'enlever la petite inquiétude sourde qui est bien là, des fois que rien ne soit si simple.
Et un matin, il a été là, le bébé, mon neveu. Et quelques années plus tard, elle était là ma nièce. Ca a démarré comme ça l'amour monolithique. Faut que je vous dise, ça ne s'use pas avec le temps. Il y en a toujours la même quantité, peut-être même que je n'avais pas estimé avec justesse le poids de tout ça. C'est lourd mais extrêmement léger à porter, ça donne le teint clair, ça donne des papillons dans l'estomac, ça donne de la joie.
Un jour, j'ai reçu le plus beau cadeau qui soit. Des cadeaux comme ça, ça ne se choisit pas, on ne cesse jamais de les recevoir et aussi de les ouvrir avec émerveillement.
Cette année spécialement, je me souviens de l'émoi de mon père, parti à la clinique voir sa fille alors qu'elle accouchait. Je me souviens des appels téléphoniques, de sa voix blanche, inquiet comme il l'était toujours pour ses filles. Et je souris avec juste des larmes qui coulent parce que c'est comme ça l'amour familial, important, naturel et sans histoire. Approximativement.
Le passé est passé, même pas de la funée
Comme le temps passe vite...
Je relis ça et ça m'est étranger. La faculté d'oublier reste sans doute la pire de mes qualités, j'en ai très peu.
C'est bien la pire chose que je connaisse, la haine et cette espèce d'insatisfaction chronique qui l'accompagne.
La haine ne vient pas seule, elle est issue du mépris dispensé par l'entourage, proche ou lointain, réel ou ressenti comme tel.
Je connais un homme, encore jeune, tellement sur de sa supériorité qu'il n'en cesse de mépriser les autres. Il est un cas parmi tant d'autres, qu'on ne souhaiterait pas relever, le mépris n'a de valeur que par l'importance qu'on lui accorde. Il n'en reste pas moins que chaque fois que je rencontre quelqu'un ayant passé un peu de temps avec lui, il revient dans la conversation son mépris chronique. Il en est donc des senteurs comme des comportements, ils laissent dans leur sillage une vague impression de douceur ou de dégoût.
Il est bon d'écrire ce qu'il y a de pire ou de meilleur en nous, pour l'exorciser. Un médecin que je voyais l'autre jour après un léger surmenage me posa une question simple "êtes-vous bien entourée?" et tout de go, sans hésiter, j'ai répondu "non". Je n'ai pas cillé, j'ai eu très mal à l'intérieur, j'ai eu de l'humidité en remontée rapide au niveau des yeux et je me suis arrêtée là, je m'apitoyais sur mon sort. Berk.. En le couchant là, ça partira en volutes mal-odorantes, tout au plus. Parfois, j'exècre l'indifférence des hommes, ça ne m'empêche pas de replonger jusqu'au coude dans l’empathie et les solutions à trouver, parce que c'est comme ça, inscrit à l'intérieur, en bonne égoïste que je suis, ni plus ni moins que mon voisin.
Je relis ça et ça m'est étranger. La faculté d'oublier reste sans doute la pire de mes qualités, j'en ai très peu.
C'est bien la pire chose que je connaisse, la haine et cette espèce d'insatisfaction chronique qui l'accompagne.
La haine ne vient pas seule, elle est issue du mépris dispensé par l'entourage, proche ou lointain, réel ou ressenti comme tel.
Je connais un homme, encore jeune, tellement sur de sa supériorité qu'il n'en cesse de mépriser les autres. Il est un cas parmi tant d'autres, qu'on ne souhaiterait pas relever, le mépris n'a de valeur que par l'importance qu'on lui accorde. Il n'en reste pas moins que chaque fois que je rencontre quelqu'un ayant passé un peu de temps avec lui, il revient dans la conversation son mépris chronique. Il en est donc des senteurs comme des comportements, ils laissent dans leur sillage une vague impression de douceur ou de dégoût.
Il est bon d'écrire ce qu'il y a de pire ou de meilleur en nous, pour l'exorciser. Un médecin que je voyais l'autre jour après un léger surmenage me posa une question simple "êtes-vous bien entourée?" et tout de go, sans hésiter, j'ai répondu "non". Je n'ai pas cillé, j'ai eu très mal à l'intérieur, j'ai eu de l'humidité en remontée rapide au niveau des yeux et je me suis arrêtée là, je m'apitoyais sur mon sort. Berk.. En le couchant là, ça partira en volutes mal-odorantes, tout au plus. Parfois, j'exècre l'indifférence des hommes, ça ne m'empêche pas de replonger jusqu'au coude dans l’empathie et les solutions à trouver, parce que c'est comme ça, inscrit à l'intérieur, en bonne égoïste que je suis, ni plus ni moins que mon voisin.
Voulez-vous des Pivoines ?
Je vais chez un fleuriste qui est un peu merveilleux. Il est
du genre à vous dire « Prenez ça aujourd’hui, mais pas le reste, avec la
chaleur ça ne va pas tenir ». Et ses conseils se révèlent avisés.
Bref, mon fleuriste est un peu merveilleux.
J’aime les pivoines, la fleur dodue, généreuse, qui ne se la
pète pas, qui peut s’appeler Sarah Bernard et être odoriférante comme pas
possible. Bref, c’est la FLEUR dans toute sa splendeur, celle qui s’ouvre et
en donne encore plus, qui boit goulument mais reste droite avec un peu de
langueur dans le pétale.
« Si tu
plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi »
disait
Nietzsche.
Et Nietzsche n’est pas le quart de la moitié d’un loser, ça non.
Le rapport entre la pivoine et Nietzsche ?
Je vous en pose des questions ?
Non je n’ai pas de longues conversations avec les pivoines, oui j’ai
plongé mon regard dedans, non je n’ai pas eu l’impression d’être suivie, oui,
je comprends le symbolisme de tout cela. Et alors ? J’avais juste envie de
divaguer sur la voie publique.
mardi 23 juillet 2013
Interlude en juillet
Je suis bien obligée de constater que l'air est vicié. Vicié
au pétrole, à l'ail et à l'oignon, au rot froid, à la fesse transpirante. L'air
est vicié, il sent l'humanité et l'humanité pue!
Je me suis réveillée en jouant avec ces idées pour le moins
odorantes, sans suavité.
Avec le tonnerre en arrière plan.
Comme il faisait sombre, j'ai vaguement bougé les orteils,
histoire de prendre conscience du faible pouvoir de mon cerveau. J'ai tourné
les yeux vers la droite, puis vers la gauche.
Rien, pas un mouvement.
Les matins moches, mes idées sont à l'identique. Foutus
matins moches.
Mandela - copyrights inconnus
mardi 16 juillet 2013
Mélanges estivaux
C’est toujours comme ça les sonneries. Une vibration et hop,
je suis en pleine phase d’inquiétude. Qui, quoi, comment, où. Ensuite, ça se
calme tout aussi rapidement. Sonnerie de porte, téléphone, sonneries en tous
genres, de la sonnerie fluette au gong. Seul le grelot grelotant fait
exception. Il pousse à la rêverie hivernale ou enfantine, de la rêverie
guillerette, avec un bâton de guimauve.
Mais la sonnerie est mon ennemi, elle me trouble, me pousse
à m’éloigner de la société, à éviter la visite bruyante.
Je l’aime bien pourtant la visite bruyante, énergique, qui
fait du fouillis, des miettes, des taches de vin, de la musique en fond et des
refrains chantés un peu fort. J’apprécie
les éclats de rire et les sourires entendus, échangés au-dessus d’une salade
gourmande, de charcuterie paillarde et de fromages gorgés de crème.
Je ne vais pas vous la faire à la manière de la réclame qui
étale les qualités du terroir dès que le soleil pointe son nez.
Non.
Mais pour en revenir à nos acariens, la sonnerie aigrelette,
je la déteste.
ouverture de la chasse aux mouches - sj
mardi 25 juin 2013
Jouez Chopin avec dédain…
Une petite bluette de Gainsbourg, « la recette de l’amour fou », 1958. Pas de quoi s’exciter. Pourtant laissez-moi vous dire que cette musique et ces paroles m’accompagnent. Une bonne vieille recette des cœurs et des corps à conquérir et à prendre, avec gourmandise.
Et on jette l’os quand on l’a rongé. Image douteuse il est
vrai.
Ces dernières semaines, la vie est faite de montagnes russes
alternant motivation et désespoir complet. Moral en dents de scie. J’aime pas,
mais alors j’aime pas. Toute molle, toute défaite, toute berk.
mercredi 19 juin 2013
On/je
On peut tourner autour des choses.
On peut tourner.
On peut s’immiscer au cœur des choses (quelles choses ?).
On peut s’immiscer.
On peut redorer les blasons : des politiques, des
financiers, des banquiers et des capitalistes de tous crins. Mais là, c’est un
peu peine perdu, mais là on pourrait vraiment se demander pourquoi et où donc veut-elle
en venir ?
-
nulle part (je ne veux pas en venir…)
-
pour rien, juste pour jouer (pourquoi…)
Les phases de doutes et de défiances sont ainsi faites, on
malaxe tout pour ne rien obtenir. On tourne autour du vide de nos pensées pour
tenter de s’accrocher à quelque chose de plein, une balise, une bouée qui
pourrait enfin nous emmener vers la terre ferme.
Mais ça ne fonctionne pas comme ça, non. Il faut suer du
neurone pour trouver un point d’attache de la pensée, il faut accepter d’en
entendre pour ne pas faire dans la facilité, il faut rester humble pour ne pas
dire « on » mais « je » !
Pfuuuuuuu il fait chaud et j’ai l’esprit vide.
mardi 18 juin 2013
Postprandial somnolence
Au plus fort de mon envie de dormir, mes yeux clignent, mes
paupières s’abaissent doucement, mon corps se détend et une chape de sommeil coule
sur mes épaules, mon cou, mon cerveau.
Je suis las, je veux m’abîmer dans le sommeil, m’endormir
lourdement. Mais il y a ce fichu téléphone, ce fichu ordinateur, ces fichus
ceci cela… il est 13h30, un mardi, j’ai sommeil.
ouhlalala - SJ
Hypo... thalamus
Dans le tréfond du tréfond du bout du monde (loin quoi, et
perdu), il y a toujours un peu de lumière pour donner de l’espoir. Cette joie
éclairante, ce truc fabuleux qui donne des ailes, tapisse l’estomac d’un doux
gel de soie qui pompe l’aigreur : l’espoir. Le truc qui fait accélérer le
pas, ce truc qui empêche de cligner des yeux et donne l’envie de regarder droit
devant soi : l’espoir. Cette motivation joyeuse qui illumine le visage et
fige le sourire : l’espoir.
Sans espoir, que deviendrais-je ?
Et j’ai de la chance, je vous le dis parce qu’on se connait
un peu, mais de l’espoir, j’en ai à profusion, je le produis au quotidien. C’est
sécrété par l’hypophyse sans doute ou par toute autre glandouille reliée à l’hypothalamus.
Ou alors par un corps creux fait de plein.
lundi 17 juin 2013
Climat tropical froid
Pour de vrai. C’est la nouvelle tendance.
Avec la nuit le jour, pendant les orages, puis l’averse
foudroyante, avec le chaud moite. Mais avec l’eau qui ruisselle bien fraîche à
froide, qui donne mal à la gorge et aux oreilles. Et puis la température
globale qui oscille rapidement. Entre mars et novembre avec du septembre
tropical quand la saison des pluies nous a quittés. C’est comme une méga
tectonique des climats, des pressions qui bougent ou pas et qui donnent au ciel
de drôles de reflets.
La France du Nord, c’est du tropical froid avec sans doute
comme le dit ma vieille mère, des vols d’éléphants et de girafes, bientôt. Allez
savoir pourquoi.
expression du bonheur - Gaston 1er - SJ
Pendant ce temps là Gomez trouve que Morticia reprend des
couleurs. Gomez a raison, Gomez a toujours raison.
mardi 11 juin 2013
Effacer d’un revers de la main…
Comme si ça dérangeait, comme si 30 ans d’investissement ne
représentaient rien, nada, que dalle !
Ca ne développe pas un sentiment de frustration, non. Pour ça
il faudrait être frustré.
Ca développe un sentiment de dégout et d’incertitude quant à
la qualité de ses paires. Et aussi de leur utilité.
Nous sommes dans un monde sans mémoire. Pour des individus
qui travaillent sur la mémoire, ça la fout mal ces apnées des synapses, les
neurones et les dendrites ravagés.
Comme ça, si je vous disais le fond de ma pensée, alors je
vous dirais que je vais vomir sur ces glandus du bulbe. J’aurais pas osé être
aussi médiocre, pas volontairement.
lundi 10 juin 2013
Et ils tombèrent comme des mouches
?
… sans bruit mais entraînés par l’attraction fatale de la
pesanteur.
Si les mouches qui volent et qui pètent, mourant en plein
vol, restaient suspendues en l’air, il y aurait des strates aériennes de
mouches décédées depuis longtemps. Elles redeviendraient poussière bien
entendu, après un certain temps. Mais il y aurait des voiles constants de
mouches mortes en suspension. De la brume d’insectes en longue détérioration. Heureusement
qu’il y a la pesanteur qui régule tout ça et fait de ces brumes hypothétiques
un tapis invisible, ou presque.
Ils tombèrent comme des mouches. Sauf que c’était des
humains. Trop de pression sans doute, les malaises de la vie actuelle, avec ces
incertitudes qui deviennent des douleurs, ces pressions qui deviennent des gangrènes,
ces rythmes qui deviennent des cancers.
Drôle de monde actuel sans cœur.
Mais depuis quand ?
mercredi 5 juin 2013
Appel d'air
Envie de hurler, de crier sur les toits. Pourquoi devrait-on
se taire ?
Pourquoi certains pourraient-il parler et pas d’autre ?
Pourquoi certains auraient-ils plus de poids que d’autres
pour s’exprimer, porter une parole garnie de sens (et peut-être d’oignons frits ?).
Marre des diktats de ceux qui savent parce qu’ils ont un petit pouvoir, celui
soit disant de défendre la masse. Même pas vrai, si je veux me représenter, je
peux encore le faire. Quel pouvoir défendent-ils donc à part leurs propres
intérêts cristallisés sur la notion d’acquis qui n’ont rien d’éternels.
J’ai une vague de fond qui est en train de remonter, en me
souvenant de ce que j’ai du subir pendant plusieurs années de la part de petits
roquets mal-embouchés. Juste le droit de se taire.
Et pourquoi cette remontée acide (jeu de maux…) ? parce
que j’en ai aussi un peu ras le bol de ceux qui prennent, qui cassent et qui
sont persuadés de leur supériorité de pouvoir divin. Bref, j’ai comme un vent
de révolte qui souffle sous mes cheveux, une grosse envie de donner des coups
de poings dans les yeux, un peu aussi dans les testicouilles et les ovaires. J’ai
une remontée de colère, comme si la gentillesse et la patience, ça m’avait usé
la résistance. Juste envie de péter la gueule à quelques connards.
Fiction.
lundi 27 mai 2013
La saison des coups de poing dans les yeux
Qu'il s'agisse de printemps tardif ou d'hiver précoce, les langues vont bon train quand le nuage devient lourd, le mercure capricieux et la pluie omniprésente.
Sauf quand on a connu que le chaud, les pluies diluviennes et les cieux implacables de lumière entre l'équateur et les tropiques, sans grande variation, sauf peut-être dans l'extrême du chaud et de l'humidité, mais sans véritable surprise.
La saison des pluies fraîches à froides, le manque de soleil et les couettes dodues, ça a aussi son charme. Plaisir de la découverte.
Mais je ne suis pas pas là pour parler météorologie. Encore que.
J'aurais bien envie de vous parler de ma couette, parce que c'est devenu important. Une nuit douce, au chaud, dans des draps de coton aériens, avec un chat qui ronronne à portée de mains caressantes. C'est mieux que de l'écrire. La nuit sans angoisse du matin, ce truc incroyable où l'on plonge dans le sommeil à pleines goulées, sans se poser de question sur les lendemains qui chantent ou pas. Qui aurait cru que j'y arrive un jour? Pas moi en tout cas.
Je ne vous parlerai pas de ce truc génial qui s'appelle la grasse matinée. Je ne vous parlerai pas de repas avec la smala, des matinées avec la smala, des soirées avec la smala, des journées avec la smala, et puis aussi des moments de silence, par ce que hein, parce que c'est bien aussi.
Je ne vous en parlerai pas, pas plus en tout cas.
Et puis, il y a la saison des coups de poing dans les yeux, c'est la saison de la révolte, des idées qui bourgeonnent, de cette pression continue qui donne des perspectives et décuple les forces. Parce que franchement, à force de voir et d'entendre des conneries autour de soi/moi, j'ai le poing qui fourmille, le jeu de jambes qui s'énergise, l'argument qui devient frétillant. Je croyais que la France était un pays laïque, avec une séparation de l'église et de l'état (je mets volontairement des minuscules) dans le courant de 1905. On a beau vouloir respecter les opinions des uns et des autres, faudrait juste rappeler quelques fondamentaux et laisser chacun vivre dans la paix (et non dans le pet, finesse poétique). Les périls sont dans nos demeures par ce que chacun met un peu de la pourriture chez soi, qu'il soit femelle, mâle ou plante verte, et qu'il n'hésite pas à les transmettre à sa progéniture avec l'intolérance en cerise. Faut pas oublier d'où on vient, faut pas oublier qu'ailleurs existe, faudrait juste ouvrir les yeux... j'ai pas l'impression que la société française, enfin une partie constituée d'extrêmes, ait envie de laisser sa cécité sur le pavé. La belle et grande tolérance n'est qu'un leurre, quelque part, mais visiblement ailleurs. Les cadres qui existent sont bien étroits et mis en place par l'Homme avec toute ses névroses et sa pudibonderie.
Bref, tout à l'heure, quand je verrai Gomez, mon amour, mon doux, avec ses doux pectoraux de nounours géant, je lui dirai encore que le gène de la connerie universelle résiste à tous les lavages, même à la laïcité qu'on aurait pu croire porteuse d'espoir, de tolérance et d'ouverture d'esprit. Comme quoi... j'ai parfois des frissons en pensant à l'avenir.
Sauf quand on a connu que le chaud, les pluies diluviennes et les cieux implacables de lumière entre l'équateur et les tropiques, sans grande variation, sauf peut-être dans l'extrême du chaud et de l'humidité, mais sans véritable surprise.
La saison des pluies fraîches à froides, le manque de soleil et les couettes dodues, ça a aussi son charme. Plaisir de la découverte.
Mais je ne suis pas pas là pour parler météorologie. Encore que.
J'aurais bien envie de vous parler de ma couette, parce que c'est devenu important. Une nuit douce, au chaud, dans des draps de coton aériens, avec un chat qui ronronne à portée de mains caressantes. C'est mieux que de l'écrire. La nuit sans angoisse du matin, ce truc incroyable où l'on plonge dans le sommeil à pleines goulées, sans se poser de question sur les lendemains qui chantent ou pas. Qui aurait cru que j'y arrive un jour? Pas moi en tout cas.
Je ne vous parlerai pas de ce truc génial qui s'appelle la grasse matinée. Je ne vous parlerai pas de repas avec la smala, des matinées avec la smala, des soirées avec la smala, des journées avec la smala, et puis aussi des moments de silence, par ce que hein, parce que c'est bien aussi.
Je ne vous en parlerai pas, pas plus en tout cas.
Et puis, il y a la saison des coups de poing dans les yeux, c'est la saison de la révolte, des idées qui bourgeonnent, de cette pression continue qui donne des perspectives et décuple les forces. Parce que franchement, à force de voir et d'entendre des conneries autour de soi/moi, j'ai le poing qui fourmille, le jeu de jambes qui s'énergise, l'argument qui devient frétillant. Je croyais que la France était un pays laïque, avec une séparation de l'église et de l'état (je mets volontairement des minuscules) dans le courant de 1905. On a beau vouloir respecter les opinions des uns et des autres, faudrait juste rappeler quelques fondamentaux et laisser chacun vivre dans la paix (et non dans le pet, finesse poétique). Les périls sont dans nos demeures par ce que chacun met un peu de la pourriture chez soi, qu'il soit femelle, mâle ou plante verte, et qu'il n'hésite pas à les transmettre à sa progéniture avec l'intolérance en cerise. Faut pas oublier d'où on vient, faut pas oublier qu'ailleurs existe, faudrait juste ouvrir les yeux... j'ai pas l'impression que la société française, enfin une partie constituée d'extrêmes, ait envie de laisser sa cécité sur le pavé. La belle et grande tolérance n'est qu'un leurre, quelque part, mais visiblement ailleurs. Les cadres qui existent sont bien étroits et mis en place par l'Homme avec toute ses névroses et sa pudibonderie.
Bref, tout à l'heure, quand je verrai Gomez, mon amour, mon doux, avec ses doux pectoraux de nounours géant, je lui dirai encore que le gène de la connerie universelle résiste à tous les lavages, même à la laïcité qu'on aurait pu croire porteuse d'espoir, de tolérance et d'ouverture d'esprit. Comme quoi... j'ai parfois des frissons en pensant à l'avenir.
cliché AM/Argentine 2013
jeudi 18 avril 2013
Bientôt
ici... vous trouverez ma déclaration de patrimoine... mais je dois d'abord y réfléchir.
Dois-je déclarer mon goût inné pour la connerie, difficilement estimable?
Dois-je déclarer mon âge mental qui dépasse rarement 12 ans?
Dois-je déclarer qui j'aime... ou non?
Dois-je déclarer mon goût pour le chocolat et estimer l'investissement réalisé dans cette addiction?
Dois-je déclarer les livres que j'ai lus depuis que je suis imposable? ou les flip-flop achetées, ou, ou ou...
J'y travaille.
Dois-je déclarer mon goût inné pour la connerie, difficilement estimable?
Dois-je déclarer mon âge mental qui dépasse rarement 12 ans?
Dois-je déclarer qui j'aime... ou non?
Dois-je déclarer mon goût pour le chocolat et estimer l'investissement réalisé dans cette addiction?
Dois-je déclarer les livres que j'ai lus depuis que je suis imposable? ou les flip-flop achetées, ou, ou ou...
J'y travaille.
jeudi 28 mars 2013
La gouvernance par la terreur
Gouverner, diriger, mener suppose quelques ajustements
moraux.
Il faut avoir des idées, être prêt à les partager, accepter
la discussion et la revendication. Etre prêt à accepter ou à porter des
changements, des altérations, des modifications.
Au quotidien, l’ambiance politique n’a plus rien de
politique, plus rien de la gestion de la vie et de son accompagnement. La politique
ou plutôt les hommes/femmes qui en font, ne savent plus que véhiculer la
terreur pour assoir leur pouvoir.
Les idées ne sont pas brillantes, il faut bien alors avoir
du pouvoir. Et quand les idées sont vides, il faut bien avoir une force de
persuasion. Et en plus de la force de persuasion qui serait basée sur le
maintien de l’anxiété au niveau le plus haut, il faut avoir uniquement cette
première phase de la maladie d’Alzheimer chronique, des trous de mémoire à
répétition, une confusion sur l’échelle du temps, hier, demain, il y a 10 ans,
il y a 2 ans, il y a ou il y aura.
Cette propension aussi à avoir l’épaule tombante qui ne
supporte rien, qui n’encaisse rien et qui va trouver chez l’autre la raison du
malaise.
Il me semble bien que le règne de la terreur n’a jamais
cessé. Une légère dérive, un rien de cruauté morale en plus et un jeu subtile qui
compte sur la diffusion rapide de l’info., sa prise en compte comme une vérité,
sa volatilité, le fait que le dernier qui a parlé a raison. … avant le prochain.
La gouvernance par la terreur suppose aussi une médiocrité certaine qui ne
permet pas de se projeter, à cause d’une trop grande confiance en soi.
J’ai comme une envie de vomir.
jeudi 7 mars 2013
Demain peut-être
Un jour, comme ça, on peut perdre l’envie. C’est pas
définitif, hein ! Juste qu’on se sent comme une plante verte. On peut
frémir dans un léger courant d’air, mais on n’a pas non plus envie de pousser
les feuilles vers le haut. On a un peu de mal à porter les fleurs. On se laisse
faire. On attend l’engrais pour plantes verte d’appartement. On redoute le
changement de pot ... s’habituer à un nouvel espace, avoir du terreau frais qui va
tirailler et puis donner la pêche, un peu trop. C’est quasi insoutenable à
accepter quand on a perdu l’envie.
Avec l’envie, on peut perdre l’énergie. Ca c’est plus grave. On se sent d’abord comme
un éléphant dans un magasin de porcelaine, même si je n’ai jamais vu d’éléphant
dans un magasin de porcelaine. On dodeline de la tête, et chaque fois qu’on
fait un pas, ça fait vibrer le sol. On pourrait bien essayer de faire des
pointes avec des petites ballerines roses soyeuses. Sauf que c’est rare de voir
un éléphant en ballerines.
Alors, le matin au réveil, on regarde la lumière en se
disant qu’elle est trop vive, que ce foutu soleil faut le cacher un peu., et on
descend les stores. C’est la vie dans la pénombre. Parce qu’un jour on a perdu
l’envie et puis l’énergie.
C’est juste passager hein ! C’est pas définitif. Normalement,
ce n’est pas définitif…
Salsa
Prenons un exemple simple : mon chat aime la nourriture
molle, ou alors, mon amant aime les croquettes ( ?), mieux, mon amant aime
les rondes (je ne suis pas regardante, oui, à cause du « les »). Il s’agit
d’une affirmation d’une simplicité qui n’a d’égal que le contenu du message
transmis.
C’est un peu comme avec la salsa, c’est simple. Bien entendu,
ça devient rapidement envoûtant, ça dégage de la chaleur (callente) et parfois
même j’irai jusqu’à dire que ça pue un peu sous les aisselles. Mais l’envoutement
étant ce qu’il est, la touffeur de l’air est galavanisante. La main qui malaxe
la hanche dodue aussi.
Bref, demain soir, il y a ça…
J’y serai. Vous aussi ?
mercredi 27 février 2013
Nouveau post
L’attraction du pouvoir. Comment un politique pourrait y
résister alors que le citoyen lambda, petit grain de suie, se laisse
transporter par le chant des sirènes. Oui, vous savez bien, le truc qui
consiste à dire : je ne suis pas reconnu pour ce que je représente
(fantasme de ce que je suis, égo gonflable 24h/24h), je suis un/une incompris/e
mais je vais tout faire pour briller du plus bel éclat et par tous les moyens
(bon, ok, le politique petit grain de suie, tadadatsointsoin, suit le même
chemin qui sent la bouse fraiche).
Au quotidien, à voir et à vivre, c’est pesant.
Voilà, voilà, voilà.
mercredi 20 février 2013
Cruz... Celia Cruz
En écoutant Célia Cruz, nous sommes partis vers Landvatter.
Un taximan uruguayen, Oscar, une petite merveille. Des bâtons
de batterie dans ses vides-poches, joueur de congas. Que rêver de mieux dans un
paysage froid, avec quelques chutes d’eau figées en glace sur les bas-côtés,
des flocons fins virevoltants et plein de chaleur dans la petite voiture ?
Même pas vu le temps passer, drôle d’Oscar. Comme on en
rêve, inventeur du lit électrique dans son enfance. Un beau lit en métal avec
une tête d’indien et un sens inné de l’expérience vitale. Echec. L’envie de
commencer et de ne pas finir. Un activiste du bonheur, rien qu’à parler et à
bouger, ça se sentait. Une parenthèse exquise. Joué avec Eddy Palmiery, une
fois, à Göteborg. Historique me dit-il. Je veux bien le croire. Avons parlé de
Los VanVan, mélange d’espagnol, de français, d’anglais et de rire. Avec les
congas, toujours, et puis Célia Cruz qui comptait bien ne pas nous lacher d’outre-tombe.
La Suède, je ne sais pas ce que c’est, c’est chaud, c’est froid,
et d’après Estela l’argentine, il n’y a personne dans les rues le soir. A part
moi, et puis aussi elle, hier au soir.
Il y a de la chaleur dans les décors de maison, il y a les
portes avec des sas, des portes qui s’ouvrent automatiquement et des tramways,
récents ou vieillots. Il y a les rues terriblement droites avec des pavés, des
rues larges, des statues d’hommes qui doivent avoir froid à s’exposer ainsi
pendant l’hiver. Il y a l’automatisme à portée de la main, toujours, de l’élégance,
du bien ciselé. Mais il y a aussi autre chose, à découvrir sur du moyen terme,
de l’humanité dynamique dans un carcan. Et puis il y a Oscar, et ça, ça vous
donnerait envie d’aller au bout du monde. Moi au moins.
mercredi 6 février 2013
Télévision privée pour débat public?
Bon, faut qu'on cause.
Ai vu un reportage sur de pauvres parlementaires qui viennent de travailler 8 jours.
En mangeant des sandwichs et des yaourths.
Travailler.
Incroyable.
Obligés de vivre toute la semaine dans un 25 m2.
A se coucher à pas d'heure.
Je ne suis pas certaine... c'était à comprendre au deuxième degré? Parce que sinon... c'est grave. Des élus du peuple qui travaillent, qui se couchent à pas d'heure, qui mangent des sandwichs dans des petites boulangeries, qui se gavent de café voire d'eau...et je vous le répète pendant 8 jours! Le reste du temps, font pas la même chose?
Juste parce qu'il faudrait leur parler des 3/8, des astreintes, des trucs dans le genre, et puis des gens qui font leurs heures, qui prennent les transports, qui ont ou non un ticket resto, et qui bizarrement n'ont qu'un petit nombre de jours de congés chaque année. Sans prime.
Houhou, faudrait revenir sur terre. Et pour le journaliste qui a fait ce sujet, bravo, franche rigolade, c'était bien de l'ironie hein?! rassurez-moi...
Ai vu un reportage sur de pauvres parlementaires qui viennent de travailler 8 jours.
En mangeant des sandwichs et des yaourths.
Travailler.
Incroyable.
Obligés de vivre toute la semaine dans un 25 m2.
A se coucher à pas d'heure.
Je ne suis pas certaine... c'était à comprendre au deuxième degré? Parce que sinon... c'est grave. Des élus du peuple qui travaillent, qui se couchent à pas d'heure, qui mangent des sandwichs dans des petites boulangeries, qui se gavent de café voire d'eau...et je vous le répète pendant 8 jours! Le reste du temps, font pas la même chose?
Juste parce qu'il faudrait leur parler des 3/8, des astreintes, des trucs dans le genre, et puis des gens qui font leurs heures, qui prennent les transports, qui ont ou non un ticket resto, et qui bizarrement n'ont qu'un petit nombre de jours de congés chaque année. Sans prime.
Houhou, faudrait revenir sur terre. Et pour le journaliste qui a fait ce sujet, bravo, franche rigolade, c'était bien de l'ironie hein?! rassurez-moi...
Politique du pire
Je suis un peu stupide. Quand je dis un peu, c’est pour me
rassurer.
J’ai beaucoup de mal à comprendre la logique de notre monde, de nos politiques, de l’économie et de la finance.
J’ai beaucoup de mal à comprendre la logique de notre monde, de nos politiques, de l’économie et de la finance.
J’ai beaucoup de mal à comprendre qu’en fonction de son
appartenance à un groupe politique, le choix de l’individu et du groupe ne se
porte pas vers la meilleure solution, même si elle est portée par le groupe
adverse, mais vers la solution qui empêchera de mener le combat, voire de le
dénaturer (ça me semble pire – un autre combat peut toujours débuter, un
objectif dénaturé garde lui le goût de l’amer et un peu même des coprostanols).
Ouhlalalalala, ça sent un peu la M….
To be ... or not
Les angoisses sont agiles. Elles nous envahissent
rapidement, sans rien y comprendre. Un mot, une phrase, une conversation
entendue qui s’insinue , sautant les barrières les plus hermétiques.
Parce que l’angoisse et le doute ont cela en commun : leur souplesse
légendaire, leur potentiel d’adaptation et leur inexistence matérielle (poil
aux oreilles).
Chat caché - sj
lundi 4 février 2013
Règlement de compte- partie 1
Il s’agit là d’un intitulé prometteur. On peut s’imaginer le
pire comme le meilleur, sans doute le pire. C’est bien ça qui attire ?
(question affirmative)
J’aime le principe du règlement de compte, comme dans un
western, la lourdeur de l’air, le soleil implacable, les ombres distinctes sur
le sol poussiéreux, les rides sur une peau burinée, la sueur évaporée et les
tissus sales, rêches et durcis par la
saleté, l’odeur difficile qu’on respire par petites bouffées pour ne pas vomir.
Tout ça.
Et puis le colt qui brille. Mais ça, je n’aime pas. Les
armes, je n’aime pas. Ce qui m’attire dans le règlement de compte, c’est
l’intensité et la fin du programme. Le générique qui défile.
Sauf que dans la vraie vie, le générique ne défile pas. Sauf
que dans la vraie vie, le focus se fait sur la violence instantanée … moins sur
le côté suspens insoutenable du western spaghetti (qui sent des pieds).
Repartons de l’intitulé. Règlement de compte. Entre gens de
bonne compagnie ? Entre personnages hypocrites pour de vrai ? Entre
faux-culs assermentés ?
Il y aurait à dire à propos du faux-cul assermenté, diplômé
de l’Ecole Internationale du Faux-Cul (EIFC), institution primée depuis sa
création, il y a très longtemps et qui depuis 10 à 20 ans fonctionne du feu de
Dieu, époque trouble oblige, abolition du respect de l’autre oblige.
L’abolition du respect a eu lieu en petites étapes,
quasiment du pointillisme. L’air de pas y toucher. L’abolition du respect a
correspondu avec une croissance continue de la valorisation du pouvoir et l’argent gagnés sans trop savoir comment, à
la force du chacun pour soi, du « je vaux mieux que toi », de la
défense de l’intérêt personnel au détriment du bien commun.
En fait, l’abolition du respect à correspondu à une défiance
affirmée de l’utopie, celle qui fait la pommette rosée et l’œil brillant. P’têtre
bien que c’était le moment où une génération atteignait l’adulterie et
contaminait la génération montante, encore enfantine et baveuse, avec du rose
dedans et dehors, du tendre, du doux, des idéaux brisés dans l’œuf et des
valeurs émergentes clinquantes. Cette génération d’adulterie c’était la mienne. Ben c’est pas
pour dire mais ce règlement de compte ne fait que commencer.
Alors lecteur, attends-toi au pire, en sachant que toute
dénonciation, fictionnelle, ne peut que toucher les faux-culs assermentés qui
se reconnaitraient et qui de fait viendraient grossir le lectorat de ce blog en
s’identifiant bien malgré eux… Comment
dire ? Je m’amuse, par ce que... faut qu'on...
Pendant ce temps-là, Gomez trouve Morticia bien taquine et
plein du poil de la bête malgré une épilation professionnelle (…). Il lui trouve la pommette rose et l'oeil étincellant.
vendredi 1 février 2013
Distorsion non assistée
Les mots sont instables. Mes mots sont instables. Ils m’échappent,
par le bout d’une lettre, par une pause trop longue, par une virgule sortie de
nulle part. Certains mots me fuient. Certains noms propres aussi. Au lieu de
les prononcer, l’image de l’objet, du lieu, ou du personnage concerné m’apparait
clairement, en légère sur brillance, histoire de me dire que je n’ai pas tout
perdu. Au contraire. Je reste alors un peu hébétée, ravie de cette vision
personnelle, désespérée par la fuite du mot.
Ça n’a jamais commencé. Aussi loin que je m’en souvienne
certains mots m’ont fuie. Mais de la fuite en pente douce. Il suffit juste que
je lise le mot pour qu’il revienne après s’être un peu ébroué histoire de paraître
tout neuf, jamais utilisé.
Aubergine, voilà un mot qui m’échappe continuellement alors
que la courgette reste à disposition avec la tomate, l’oignon et même le
potimarron.
Orson Welles est aussi du genre insaisissable (alors que j’étais
dévorée par la passion de cet acteur-personnage il y a des années).
Même pas grave me disent certains. Faut voir, faut vivre,
faut oublier pour mieux redécouvrir.
Peut-être.
jeudi 31 janvier 2013
Rien
Parfois, je suis remplie de certitude. Je ressemble à une outre, gonflée et rebondie. J'ai du ballonnement. Ca donne l'haleine acre et l'estomac douloureux, la certitude.
La certitude ne crée pas l'espoir. Bien au contraire.
Parfois, je suis remplie de doute. Ca ne vaut pas grand chose, sauf que ça fait dégonfler.
Parfois, rien.
Sex and soda
L'horizon est incroyablement attirant.
L'horizon est attirant.
L'horizon est là, à portée de mains (jeux de mains, jeux de vilains...).
mercredi 23 janvier 2013
samedi 12 janvier 2013
A new style
pure moment d'extase, pra Belem - Merci à Nana et Joao... le silure était indispensable.
samedi 5 janvier 2013
Sexy time
Toshi Yoshida (1911-1995) - Mystery Zone 1968
J'suis pas du genre à cafeter... pourtant mes draps glissent! oui, mes draps glissent! Et c'est annonciateur de passions fugaces. Il faut certes être coutumier du fait. Je ne vous connais pas, je connais encore moins vos habitudes nocturnes et diurnes, vos habitudes de lit et de draps. Il n'en reste pas moins que le drap qui glisse, sans aucune retenue, sans aucune petite rugosité, c'est pour moi annonciateur de changement. J'apprécie une bonne natte, pas prétentieuse pour un sou mais qui vous apportera un sommeil réparateur après une longue journée d'ouvrage... alors le drap qui glisse dans un lit parfois désorganisé après quelques rencontres sans lendemain, me donne raison de voir poindre des changements.
Stay tuned!
vendredi 4 janvier 2013
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