?
… sans bruit mais entraînés par l’attraction fatale de la
pesanteur.
Si les mouches qui volent et qui pètent, mourant en plein
vol, restaient suspendues en l’air, il y aurait des strates aériennes de
mouches décédées depuis longtemps. Elles redeviendraient poussière bien
entendu, après un certain temps. Mais il y aurait des voiles constants de
mouches mortes en suspension. De la brume d’insectes en longue détérioration. Heureusement
qu’il y a la pesanteur qui régule tout ça et fait de ces brumes hypothétiques
un tapis invisible, ou presque.
Ils tombèrent comme des mouches. Sauf que c’était des
humains. Trop de pression sans doute, les malaises de la vie actuelle, avec ces
incertitudes qui deviennent des douleurs, ces pressions qui deviennent des gangrènes,
ces rythmes qui deviennent des cancers.
Drôle de monde actuel sans cœur.
Mais depuis quand ?
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