C’est toujours comme ça les sonneries. Une vibration et hop,
je suis en pleine phase d’inquiétude. Qui, quoi, comment, où. Ensuite, ça se
calme tout aussi rapidement. Sonnerie de porte, téléphone, sonneries en tous
genres, de la sonnerie fluette au gong. Seul le grelot grelotant fait
exception. Il pousse à la rêverie hivernale ou enfantine, de la rêverie
guillerette, avec un bâton de guimauve.
Mais la sonnerie est mon ennemi, elle me trouble, me pousse
à m’éloigner de la société, à éviter la visite bruyante.
Je l’aime bien pourtant la visite bruyante, énergique, qui
fait du fouillis, des miettes, des taches de vin, de la musique en fond et des
refrains chantés un peu fort. J’apprécie
les éclats de rire et les sourires entendus, échangés au-dessus d’une salade
gourmande, de charcuterie paillarde et de fromages gorgés de crème.
Je ne vais pas vous la faire à la manière de la réclame qui
étale les qualités du terroir dès que le soleil pointe son nez.
Non.
Mais pour en revenir à nos acariens, la sonnerie aigrelette,
je la déteste.
ouverture de la chasse aux mouches - sj
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