mardi 16 juillet 2013

Mélanges estivaux


C’est toujours comme ça les sonneries. Une vibration et hop, je suis en pleine phase d’inquiétude. Qui, quoi, comment, où. Ensuite, ça se calme tout aussi rapidement. Sonnerie de porte, téléphone, sonneries en tous genres, de la sonnerie fluette au gong. Seul le grelot grelotant fait exception. Il pousse à la rêverie hivernale ou enfantine, de la rêverie guillerette, avec un bâton de guimauve.
Mais la sonnerie est mon ennemi, elle me trouble, me pousse à m’éloigner de la société, à éviter la visite bruyante.
Je l’aime bien pourtant la visite bruyante, énergique, qui fait du fouillis, des miettes, des taches de vin, de la musique en fond et des refrains chantés un peu fort.  J’apprécie les éclats de rire et les sourires entendus, échangés au-dessus d’une salade gourmande, de charcuterie paillarde et de fromages gorgés de crème.
Je ne vais pas vous la faire à la manière de la réclame qui étale les qualités du terroir dès que le soleil pointe son nez. 
Non.
Mais pour en revenir à nos acariens, la sonnerie aigrelette, je la déteste. 


  ouverture de la chasse aux mouches - sj

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