Gouverner, diriger, mener suppose quelques ajustements
moraux.
Il faut avoir des idées, être prêt à les partager, accepter
la discussion et la revendication. Etre prêt à accepter ou à porter des
changements, des altérations, des modifications.
Au quotidien, l’ambiance politique n’a plus rien de
politique, plus rien de la gestion de la vie et de son accompagnement. La politique
ou plutôt les hommes/femmes qui en font, ne savent plus que véhiculer la
terreur pour assoir leur pouvoir.
Les idées ne sont pas brillantes, il faut bien alors avoir
du pouvoir. Et quand les idées sont vides, il faut bien avoir une force de
persuasion. Et en plus de la force de persuasion qui serait basée sur le
maintien de l’anxiété au niveau le plus haut, il faut avoir uniquement cette
première phase de la maladie d’Alzheimer chronique, des trous de mémoire à
répétition, une confusion sur l’échelle du temps, hier, demain, il y a 10 ans,
il y a 2 ans, il y a ou il y aura.
Cette propension aussi à avoir l’épaule tombante qui ne
supporte rien, qui n’encaisse rien et qui va trouver chez l’autre la raison du
malaise.
Il me semble bien que le règne de la terreur n’a jamais
cessé. Une légère dérive, un rien de cruauté morale en plus et un jeu subtile qui
compte sur la diffusion rapide de l’info., sa prise en compte comme une vérité,
sa volatilité, le fait que le dernier qui a parlé a raison. … avant le prochain.
La gouvernance par la terreur suppose aussi une médiocrité certaine qui ne
permet pas de se projeter, à cause d’une trop grande confiance en soi.
J’ai comme une envie de vomir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire