Dans le tréfond du tréfond du bout du monde (loin quoi, et
perdu), il y a toujours un peu de lumière pour donner de l’espoir. Cette joie
éclairante, ce truc fabuleux qui donne des ailes, tapisse l’estomac d’un doux
gel de soie qui pompe l’aigreur : l’espoir. Le truc qui fait accélérer le
pas, ce truc qui empêche de cligner des yeux et donne l’envie de regarder droit
devant soi : l’espoir. Cette motivation joyeuse qui illumine le visage et
fige le sourire : l’espoir.
Sans espoir, que deviendrais-je ?
Et j’ai de la chance, je vous le dis parce qu’on se connait
un peu, mais de l’espoir, j’en ai à profusion, je le produis au quotidien. C’est
sécrété par l’hypophyse sans doute ou par toute autre glandouille reliée à l’hypothalamus.
Ou alors par un corps creux fait de plein.
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