Je suis bien obligée de constater que l'air est vicié. Vicié
au pétrole, à l'ail et à l'oignon, au rot froid, à la fesse transpirante. L'air
est vicié, il sent l'humanité et l'humanité pue!
Je me suis réveillée en jouant avec ces idées pour le moins
odorantes, sans suavité.
Avec le tonnerre en arrière plan.
Comme il faisait sombre, j'ai vaguement bougé les orteils,
histoire de prendre conscience du faible pouvoir de mon cerveau. J'ai tourné
les yeux vers la droite, puis vers la gauche.
Rien, pas un mouvement.
Les matins moches, mes idées sont à l'identique. Foutus
matins moches.
Mandela - copyrights inconnus
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