L'éternel féminin. Non mais quoi encore? L'éternité n'est pas faite pour moi. J'en suis certaine. Je suis faite pour les aléas, les mouvements rapides et chaloupés où les chevilles se tordent et les pieds se superposent en grands cris de douleur. Je suis faite pour les oeillades de 25 secondes qui quand elles sont trop languissantes deviennent franchement chiantes. De l'action et du vivant, oui, c'est ça. De l'action, de la vie, des pets, des parfums d'aisselles de rugbyman (si possibles fidjiens). Un truc à la fois riant et trash. La vie quoi!
Quels moyens pour la fuite? La mer? Un peu compact au final, ce n'était pas de l'eau. Quand j'ai réussi à me décrocher de la mort à la fin d'un slow infiniment trop long, j'ai couru vers les flots. Un peu comme dans un film au rabais, dans les rayons du soleil couchant avec ma cellulite tremblotante(car la cellulite tremblote éternellement - ça vous étonne?). Et patatra. Un truc incroyable, un truc fin, un peu collant sur le coup. J'ai alors réalisé que nous étions dans un sablier géant (et oui, je sens bien que vous vous en doutiez) dont le niveau ne variait jamais. Les petites particules... de la cendre, de la cendre de tous ces gens morts pour l'éternité. Car là, il n'y a pas à se tromper.
Etoiles - Alik Arzoumanian
Voilà.
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