J'avais des doutes depuis un certain temps, pas du petit doute, du doute costaud qui a presque cette odeur un peu acre de la certitude... parce que la certitude a tendance à péter les chances de renouvellement de l'espoir.
J'avais des doutes, et des envies de cerises aussi. J'avais des doutes et des envies de mirabelles... Oui, j'avais des doutes amis brocolis. La donnée est intégrée.
Accessoirement, je m'étais gavée de quelques certitudes, histoire d'équilibrer ce lourd débat intérieur. J'avais piqué de la certitude en regardant autour de moi, de la certitude à deux balles : le bonheur ça fait du bien à soi et ça peut faire mal à d'autres; la mer est bleue mais pas toujours... et puis quoi encore? Ah oui, je me souviens, la douceur d'un baiser à la commissure de tes lèvres Gomez, en passant.
J'avais des doutes sur ce qui animait mes combats quotidiens, j'avais des doutes sur les objectifs à atteindre. J'avais des doutes, le doute s'impose quand le manque de sommeil permet d'atteindre cette lucidité insupportable due à de petites variations chimiques.
J'avais des doutes sur le quotidien.
Et puis voilà, je lis tes mots et tout s'envole! C'est quand même un peu formidable l'amitié.
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