Les célébrations, ça n’a de sens que pour ceux qui étaient
de la partie… de l’évènement à célébrer.
Aujourd’hui je célèbre, un truc perso. Un an. Une
célébration qui ne deviendra pas une tradition, traînée et maltraitée par le
temps qui passe.
N’empêche qu’il y a un an, je quittais une partie de ma vie.
Je savais bien qu’il fallait que je parte. Pace que. J’en étais convaincue, c’était
réfléchi. Le premier jour du reste de ma vie était à portée de main.
Il fallait que je parte, mais je ne savais pas trop où je
voulais arriver.
365 jours plus tard, je suis toujours convaincue de la
nécessité de ce départ. Et je suis même convaincue par mon point d’arrivée. Ce
n’était pas un choix, juste une étape qui prend de l’épaisseur chaque jour, du
sens, de la tripaille, de la consistance, du bien fondé.
J’ai trouvé un passage ombragé et frais qui sent l’herbe douce et la nature folâtre. Les gens y sont ce qu’ils doivent être. Et les drôles
d’expériences ne sont que des souvenirs sans passion. J’en ai même oublié des
visages de cons. C’est dire si le con a une espérance de vie mémorielle limitée
(ne pas oublier que nous sommes tous le con de quelqu’un). Il a une vie limitée
tout court.
Que c’est bon cette célébration, que c'est bon ce premier jour de ma
nouvelle vie et les jours qui viennent ensuite. Que c’est bon de changer, que c’est
bon d’oser. Que c’est bon !
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