Passer une étape. Changer d’orientation. Changer de
priorité.
Il a bien fallu quelques mois pour y arriver, en forçant un
peu parfois.
L’envie et la volonté d’y arriver avaient largement
précédées la réalisation.
C’est pas pour dire, c’est pas pour cafter, non, vous me
connaissez. Mais j’étais bien abimée. Du côté de la tête. Je ne trouvais plus
le repos. Alors j’avais les nerfs qui affleuraient, l’angoisse qui fleurissait,
l’anxiété qui bourgeonnait. J’étais comme au printemps du début de la fin. C ’était moche. Il a
fallu détruire tout ça, à grands coups de pieds et aussi à l’aide du
marteau-piqueur à souvenirs laids.
Le marteau-piqueur fonctionne à merveille chez moi, il travaille à grand renfort de martellements assourdissant qui ne laissent même pas place aux petits relents aigres du souvenir. Je me suis même surprise à oublier un nom de lieu, un nom de personne, un visage. Ca va vite. J’aime pas avoir la tête en anarchie.
Le marteau-piqueur fonctionne à merveille chez moi, il travaille à grand renfort de martellements assourdissant qui ne laissent même pas place aux petits relents aigres du souvenir. Je me suis même surprise à oublier un nom de lieu, un nom de personne, un visage. Ca va vite. J’aime pas avoir la tête en anarchie.
Là, pour tout vous dire, je ne pense qu’à quelques petits
évènements simples. Passer du temps avec certains. En aimer d’autres plus que
de raison mais en toute simplicité et sans dramaturgie. Glousser (je glousse
extrêmement bien). Et retrouver des airs de jeunesse, même si le temps, en
stricte orthodoxie, ne lâche rien. Il avance.
Gaston dort - janvier 2012
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