Quatre heures et vingts minutes. Il y a une heure que je suis debout. Comme souvent.
Quatre heures vingt. Je voudrais bien avoir un globe terrestre lumineux, de ceux qu'on offre comme première leçon de géographie. Je l'aurais là, à portée de main, je le regarderais souvent pour me rappeler où je suis.
J'aimais ces films où l'on voyait un trait se développer sur une carte, ce trait montrant les mouvements du héros à travers le monde, l'Afrique, le Moyen Orient, l'Asie, l'Inde, la Chine.
J'aime bien aussi les pointillés qui marquent les frontières d'un pays à l'autre, la perméabilité de l'histoire et des hommes sans doute.
A quatre heures 20, je sens déjà bon le savon et le linge propre et désinfecté.
Mon index suit une ligne imaginaire qui nous relie. En fait, elle n'est pas imaginaire.
La nuit, je ne dors pas (samedi-dimanche)
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