mercredi 27 février 2013

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L’attraction du pouvoir. Comment un politique pourrait y résister alors que le citoyen lambda, petit grain de suie, se laisse transporter par le chant des sirènes. Oui, vous savez bien, le truc qui consiste à dire : je ne suis pas reconnu pour ce que je représente (fantasme de ce que je suis, égo gonflable 24h/24h), je suis un/une incompris/e mais je vais tout faire pour briller du plus bel éclat et par tous les moyens (bon, ok, le politique petit grain de suie, tadadatsointsoin, suit le même chemin qui sent la bouse fraiche).
Au quotidien, à voir et à vivre, c’est pesant.
Voilà, voilà, voilà. 


mercredi 20 février 2013

Cruz... Celia Cruz


En écoutant Célia Cruz, nous sommes partis vers Landvatter.
Un taximan uruguayen, Oscar, une petite merveille. Des bâtons de batterie dans ses vides-poches, joueur de congas. Que rêver de mieux dans un paysage froid, avec quelques chutes d’eau figées en glace sur les bas-côtés, des flocons fins virevoltants et plein de chaleur dans la petite voiture ?
Même pas vu le temps passer, drôle d’Oscar. Comme on en rêve, inventeur du lit électrique dans son enfance. Un beau lit en métal avec une tête d’indien et un sens inné de l’expérience vitale. Echec. L’envie de commencer et de ne pas finir. Un activiste du bonheur, rien qu’à parler et à bouger, ça se sentait. Une parenthèse exquise. Joué avec Eddy Palmiery, une fois, à Göteborg. Historique me dit-il. Je veux bien le croire. Avons parlé de Los VanVan, mélange d’espagnol, de français, d’anglais et de rire. Avec les congas, toujours, et puis Célia Cruz qui comptait bien ne pas nous lacher d’outre-tombe.
La Suède, je ne sais pas ce que c’est, c’est chaud, c’est froid, et d’après Estela l’argentine, il n’y a personne dans les rues le soir. A part moi, et puis aussi elle, hier au soir.
Il y a de la chaleur dans les décors de maison, il y a les portes avec des sas, des portes qui s’ouvrent automatiquement et des tramways, récents ou vieillots. Il y a les rues terriblement droites avec des pavés, des rues larges, des statues d’hommes qui doivent avoir froid à s’exposer ainsi pendant l’hiver. Il y a l’automatisme à portée de la main, toujours, de l’élégance, du bien ciselé. Mais il y a aussi autre chose, à découvrir sur du moyen terme, de l’humanité dynamique dans un carcan. Et puis il y a Oscar, et ça, ça vous donnerait envie d’aller au bout du monde. Moi au moins. 


mercredi 6 février 2013

Télévision privée pour débat public?

Bon, faut qu'on cause.
Ai vu un reportage sur de pauvres parlementaires qui viennent de travailler 8 jours.
En mangeant des sandwichs et des yaourths.
Travailler.
Incroyable.
Obligés de vivre toute la semaine dans un 25 m2.
A se coucher à pas d'heure.

Je ne suis pas certaine... c'était à comprendre au deuxième degré? Parce que sinon... c'est grave. Des élus du peuple qui travaillent, qui se couchent à pas d'heure, qui mangent des sandwichs dans des petites boulangeries, qui se gavent de café voire d'eau...et je vous le répète pendant 8 jours! Le reste du temps, font pas la même chose?
Juste parce qu'il faudrait leur parler des 3/8, des astreintes, des trucs dans le genre, et puis des gens qui font leurs heures, qui prennent les transports, qui ont ou non un ticket resto, et qui bizarrement n'ont qu'un petit nombre de jours de congés chaque année. Sans prime.
Houhou, faudrait revenir sur terre. Et pour le journaliste qui a fait ce sujet, bravo, franche rigolade, c'était bien de l'ironie hein?! rassurez-moi...



Politique du pire


Je suis un peu stupide. Quand je dis un peu, c’est pour me rassurer.
J’ai beaucoup de mal à comprendre la logique de notre monde, de nos politiques, de l’économie et de la finance.
J’ai beaucoup de mal à comprendre qu’en fonction de son appartenance à un groupe politique, le choix de l’individu et du groupe ne se porte pas vers la meilleure solution, même si elle est portée par le groupe adverse, mais vers la solution qui empêchera de mener le combat, voire de le dénaturer (ça me semble pire – un autre combat peut toujours débuter, un objectif dénaturé garde lui le goût de l’amer et un peu même des coprostanols).
Ouhlalalalala, ça sent un peu la M….


To be ... or not


Les angoisses sont agiles. Elles nous envahissent rapidement, sans rien y comprendre. Un mot, une phrase, une conversation entendue qui s’insinue , sautant les barrières les plus hermétiques. Parce que l’angoisse et le doute ont cela en commun : leur souplesse légendaire, leur potentiel d’adaptation et leur inexistence matérielle (poil aux oreilles).


Chat caché - sj

lundi 4 février 2013

Règlement de compte - épisode 2

Piège à c... ornichon!
tralalalalalalèreuuuuuuuu

Episode 3 sous peu



Kid Colt outlaw...

Règlement de compte- partie 1


Il s’agit là d’un intitulé prometteur. On peut s’imaginer le pire comme le meilleur, sans doute le pire. C’est bien ça qui attire ? (question affirmative)
J’aime le principe du règlement de compte, comme dans un western, la lourdeur de l’air, le soleil implacable, les ombres distinctes sur le sol poussiéreux, les rides sur une peau burinée, la sueur évaporée et les tissus sales, rêches et  durcis par la saleté, l’odeur difficile qu’on respire par petites bouffées pour ne pas vomir. Tout ça.
Et puis le colt qui brille. Mais ça, je n’aime pas. Les armes, je n’aime pas. Ce qui m’attire dans le règlement de compte, c’est l’intensité et la fin du programme. Le générique qui défile.
Sauf que dans la vraie vie, le générique ne défile pas. Sauf que dans la vraie vie, le focus se fait sur la violence instantanée … moins sur le côté suspens insoutenable du western spaghetti (qui sent des pieds).
Repartons de l’intitulé. Règlement de compte. Entre gens de bonne compagnie ? Entre personnages hypocrites pour de vrai ? Entre faux-culs assermentés ?
Il y aurait à dire à propos du faux-cul assermenté, diplômé de l’Ecole Internationale du Faux-Cul (EIFC), institution primée depuis sa création, il y a très longtemps et qui depuis 10 à 20 ans fonctionne du feu de Dieu, époque trouble oblige, abolition du respect de l’autre oblige.
L’abolition du respect a eu lieu en petites étapes, quasiment du pointillisme. L’air de pas y toucher. L’abolition du respect a correspondu avec une croissance continue de la valorisation du pouvoir et  l’argent gagnés sans trop savoir comment, à la force du chacun pour soi, du « je vaux mieux que toi », de la défense de l’intérêt personnel au détriment du bien commun.
En fait, l’abolition du respect à correspondu à une défiance affirmée de l’utopie, celle qui fait la pommette rosée et l’œil brillant. P’têtre bien que c’était le moment où une génération atteignait l’adulterie et contaminait la génération montante, encore enfantine et baveuse, avec du rose dedans et dehors, du tendre, du doux, des idéaux brisés dans l’œuf et des valeurs émergentes clinquantes. Cette génération d’adulterie c’était la mienne. Ben c’est pas pour dire mais ce règlement de compte ne fait que commencer.
Alors lecteur, attends-toi au pire, en sachant que toute dénonciation, fictionnelle, ne peut que toucher les faux-culs assermentés qui se reconnaitraient et qui de fait viendraient grossir le lectorat de ce blog en s’identifiant  bien malgré eux… Comment dire ? Je m’amuse, par ce que... faut qu'on...

Pendant ce temps-là, Gomez trouve Morticia bien taquine et plein du poil de la bête malgré une épilation professionnelle (…). Il lui trouve la pommette rose et l'oeil étincellant. 

vendredi 1 février 2013

Distorsion non assistée


Les mots sont instables. Mes mots sont instables. Ils m’échappent, par le bout d’une lettre, par une pause trop longue, par une virgule sortie de nulle part. Certains mots me fuient. Certains noms propres aussi. Au lieu de les prononcer, l’image de l’objet, du lieu, ou du personnage concerné m’apparait clairement, en légère sur brillance, histoire de me dire que je n’ai pas tout perdu. Au contraire. Je reste alors un peu hébétée, ravie de cette vision personnelle, désespérée par la fuite du mot.
Ça n’a jamais commencé. Aussi loin que je m’en souvienne certains mots m’ont fuie. Mais de la fuite en pente douce. Il suffit juste que je lise le mot pour qu’il revienne après s’être un peu ébroué histoire de paraître tout neuf, jamais utilisé.
Aubergine, voilà un mot qui m’échappe continuellement alors que la courgette reste à disposition avec la tomate, l’oignon et même le potimarron.
Orson Welles est aussi du genre insaisissable (alors que j’étais dévorée par la passion de cet acteur-personnage il y a des années).
Même pas grave me disent certains. Faut voir, faut vivre, faut oublier pour mieux redécouvrir.
Peut-être.