lundi 14 mars 2016

Au fond du couloir à droite

Si je devais prendre une décision, là, tout de suite maintenant, je ne sais pas trop ce qu'elle serait.
Une décision en général.
Arrêter de manger du chocolat? Déjà fait.
Arrêter d'avoir envie de manger du chocolat? Bien obligée.
Me marier dans l'année, au pire en 2017? Pas envie de m'embarrasser d'un mari et de tout le binz qui va avec.
Sauvez le monde? Oui, peut-être, sauf que j'ai un emploi du temps très chargé. Et aucun super pouvoir.

Par contre, j'ai de la bienveillance en pagaille, même que je pourrais en vendre en conserves. Avec des sardines. Allez savoir pourquoi. Avec des sardines à l'huile, ça glisserait mieux.
La bienveillance a du mal à glisser à l'intérieur de beaucoup d'esprits chagrin, autour de moi. Et depuis longtemps. J'en fais le constat chaque jour. Et ça m'énerve un peu plus chaque jour. Je vais arriver en limite de congestion. Je fais de l'oedeme de bienveillance. Paraîtrait qu'il faut écraser son voisin, lui dire haut et fort qu'on est bien meilleur, l'envoyer bouler avec dédain, le piétiner un peu, au niveau de ses idéaux. Oui, oui, le piétinement des idéaux est très en vogue. Un peu comme le cubisme à son heure. Mais c'est moins beau.
Je vous parle de ça parce que ça commence à sérieusement me mettre en colère, cet autisme à la mode consistant à refuser de comprendre que la bienveillance, le respect de l'autre, sont toujours d'actualité, mais alors vraiment d'actualité. C'est pas parce que les politiques, les journaleux et autres bêtes des médias se comportent comme des enflures médiatiques qu'il faut les imiter. C'est pas parce que des petits chefs et des pas chefs suivent la mode qu'il faut faire comme eux. Non, ne sautons pas dans le vide. Si il y a du fond, et il risque d'y en avoir, nous serons tous très cassés, jusqu'à l'os.
Et oui.



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