Je vais commencer une nouvelle série, celle des odeurs ou des saveurs. Une interprétation du rendu des muqueuses.
Elle a dépassé la cinquantaine, sans grande conviction. Elle garde de la petite fille la fragilité et les tenues enfantines. Elle garde aussi de la petite fille toute la traitrise et la perversité.
Elle a dépassé la cinquantaine, sans grande conviction. Elle garde de la petite fille la fragilité et les tenues enfantines. Elle garde aussi de la petite fille toute la traitrise et la perversité.
Elle est ridée, parce que l’âge fait son affaire de la peau douce et des yeux lumineux.
Le temps passe et la petite fille s’est ratatinée. Elle s’appelle Alice. Elle aurait bien aimé passer de l’autre côté du miroir, faire de ses fantasmes sa réalité. Sauf qu’elle a toujours eu un peu peur, un peu pas le courage. La petite fille ridée cache son égoïsme derrière un engagement qui n’engage qu’elle, elle voudrait régimenter, donner des ordres, se voir obéie, elle voudrait un peu d’allégeance. Elle voudrait mais son attitude en a décidé autrement. La petite fille ridée est couarde, pleine de lâcheté. D’habitude, la lâcheté distend la peau, chez elle, bien au contraire, elle à tout réduit, ratatiné, et ratatinera encore avec les années qui passeront. Peut-être.
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