vendredi 12 septembre 2014

J'aime le pilates

Envie de regarder en l’air. Sans se poser sur un point fixe. Rester dans le flou et fermer doucement les yeux. Rêvasser entre le sommeil et un autre truc. Genre la réalité améliorée, garnie de coussins et de couettes moelleuses. Sur les bords du rêve, sur les côtés et en bas (le rêve est comme un écran, rectangulaire, avec des côtés plus ou moins égaux). En haut, ne pas mettre de limite. Laisser la possibilité de s’envoler. Laisser un petit espace ouvert, pour prendre les jambes à son cou. En haut, c’est normal. En bas ; ça pourrait déboucher sur l’enfer. On ne sait jamais, même si on n’y croit pas. Il y a l’expérience du quotidien

Ça demande de la souplesse. Prendre les jambes à son cou. C’est quand même acrobatique. Même avec ma vitesse de croisière version pilates. 

Comme ça. 


mardi 2 septembre 2014

Rime pauvre

J’ai toujours été étonnée par la capacité de certaines personnes à véhiculer dans leur sillage une onde glaciale qui refroidirait le plus chaud des volcans. L’agressivité latente, le mal être lové au fond de soi, l’insatisfaction permanente, l’épanouissement furtif dans la crispation des autres sont des ferments moteur de cet âge glaciaire.
L’onde glaciale peut s’accompagner d’un regard sombre, coupant, où il n’y a pas de place pour le jeu, l’humour et le rond. Même les rires forcés et nerveux ressemblent à de la limaille de fer.
« La Zizanie », oui oui, Astérix. In vivo.

Je n’aime pas les personnes toxiques chez qui méchanceté et manque d’humilité font de la rime pauvre.