jeudi 28 mars 2013

La gouvernance par la terreur


Gouverner, diriger, mener suppose quelques ajustements moraux.
Il faut avoir des idées, être prêt à les partager, accepter la discussion et la revendication. Etre prêt à accepter ou à porter des changements, des altérations, des modifications.  
Au quotidien, l’ambiance politique n’a plus rien de politique, plus rien de la gestion de la vie et de son accompagnement. La politique ou plutôt les hommes/femmes qui en font, ne savent plus que véhiculer la terreur pour assoir leur pouvoir.
Les idées ne sont pas brillantes, il faut bien alors avoir du pouvoir. Et quand les idées sont vides, il faut bien avoir une force de persuasion. Et en plus de la force de persuasion qui serait basée sur le maintien de l’anxiété au niveau le plus haut, il faut avoir uniquement cette première phase de la maladie d’Alzheimer chronique, des trous de mémoire à répétition, une confusion sur l’échelle du temps, hier, demain, il y a 10 ans, il y a 2 ans, il y a ou il y aura.
Cette propension aussi à avoir l’épaule tombante qui ne supporte rien, qui n’encaisse rien et qui va trouver chez l’autre la raison du malaise.
Il me semble bien que le règne de la terreur n’a jamais cessé. Une légère dérive, un rien de cruauté morale en plus et un jeu subtile qui compte sur la diffusion rapide de l’info., sa prise en compte comme une vérité, sa volatilité, le fait que le dernier qui a parlé a raison. … avant le prochain. La gouvernance par la terreur suppose aussi une médiocrité certaine qui ne permet pas de se projeter, à cause d’une trop grande confiance en soi.
J’ai comme une envie de vomir.



jeudi 7 mars 2013

Demain peut-être


Un jour, comme ça, on peut perdre l’envie. C’est pas définitif, hein ! Juste qu’on se sent comme une plante verte. On peut frémir dans un léger courant d’air, mais on n’a pas non plus envie de pousser les feuilles vers le haut. On a un peu de mal à porter les fleurs. On se laisse faire. On attend l’engrais pour plantes verte d’appartement. On redoute le changement de pot ... s’habituer à un nouvel espace, avoir du terreau frais qui va tirailler et puis donner la pêche, un peu trop. C’est quasi insoutenable à accepter quand on a perdu l’envie.
Avec l’envie, on peut perdre l’énergie.  Ca c’est plus grave. On se sent d’abord comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, même si je n’ai jamais vu d’éléphant dans un magasin de porcelaine. On dodeline de la tête, et chaque fois qu’on fait un pas, ça fait vibrer le sol. On pourrait bien essayer de faire des pointes avec des petites ballerines roses soyeuses. Sauf que c’est rare de voir un éléphant en ballerines.
Alors, le matin au réveil, on regarde la lumière en se disant qu’elle est trop vive, que ce foutu soleil faut le cacher un peu., et on descend les stores. C’est la vie dans la pénombre. Parce qu’un jour on a perdu l’envie et puis l’énergie.
C’est juste passager hein ! C’est pas définitif. Normalement, ce n’est pas définitif…



Salsa


Prenons un exemple simple : mon chat aime la nourriture molle, ou alors, mon amant aime les croquettes ( ?), mieux, mon amant aime les rondes (je ne suis pas regardante, oui, à cause du « les »). Il s’agit d’une affirmation d’une simplicité qui n’a d’égal que le contenu du message transmis.
C’est un peu comme avec la salsa, c’est simple. Bien entendu, ça devient rapidement envoûtant, ça dégage de la chaleur (callente) et parfois même j’irai jusqu’à dire que ça pue un peu sous les aisselles. Mais l’envoutement étant ce qu’il est, la touffeur de l’air est galavanisante. La main qui malaxe la hanche dodue aussi.
Bref, demain soir, il y a ça…


J’y serai. Vous aussi ?