vendredi 31 août 2012

Libido


Je pourrais parler des heures. Mais il n'y a personne pour m'entendre.
Je pourrais quand même parler des heures, ce n'est pas le fait d'être seule qui m'en empêchera. Sauf qu'au niveau de la réponse, les arbres.. ce n'est pas ça.
J'ai donc des bouffées de paroles, la ménopause du verbal...
Après les bouffées d'amour, me voilà bien. Le trop plein de silence peut-être.
Du coup, j'ai mis la musique à fond, pour couvrir le silence époustouflant qui m'entoure, ça n'empêche pas le silence d'être là.
Quand je serai grande, je serai parleuse, mais alors parleuse quotidienne... et je serai payée à la minute de paroles. Ou un truc dans ce genre.

océan bizarre...       cl. perso

Cnidaria


copyrights unknown- ?

J'aurais aimé être une méduse.
Je ne sais pas si le fait d'imaginer être telle ou telle chose vous positionne en bonne place pour le devenir.
Je pourrais être une méduse talentueuse.
Je passe beaucoup de temps dans l'eau, c'est déjà un bon point. Je ne connais pas de méduse terrestre.
Je tourbillonne assez bien, parfois même très bien. Ca n'a rien à voir avec les méduses.
Je sens bien que j'aurais pu apparaître il y a plus de 600 millions d'années. Par contre, j'ai de gros trous de mémoire. Être un des premiers métazoaires, certes c'est un choix de vie... mais ça me va. Ce qui fait la différence, ce qui me rapproche de la méduse, c'est sans aucun doute le fait d'être membre d'une espèce animale relativement simple, une sorte de cnidaire. Oui, c'est tout moi.

Rien et plus encore



 Evan B. Harris

Je n'utiliserai aucune grande phrase, ni aucun grand mot, je n'ai trouvé que des trucs d'occasion, utilisés et réutilisés. Tellement utilisé que sous le mot, on voit déjà l'intention qui pointe...
Je ne ferai pas d'images pompeuses ni de truc emberlificoté.
Ce soir, je suis tellement mal à l'aise, tellement mal tout court,que si je ne l'écris pas, ça pourrait bien me faire une tumeur de mal-être, placée sur le front, bien visible entre les deux yeux.
Ce soir, je me sens moche, et vieille, et aussi re-moche. Et sans courage. Comme une chute dans un puits alors qu'on imagine que si le puits est à sec, ça va être drôlement dur en arrivant en bas, dur à vous briser les os.
Et bien je me sens comme ça, et tous vos mots n'y feront rien.
Parfois, c'est ainsi.

Glissement lent vers l'ouest


Du genre endormie. Avec des poches sous les yeux. Et aussi l’esprit vide. Qui ne permet aucune réflexion.
Avec quelques difficultés pour écrire.
Et voilà.
Le matin, ce n’est pas l’entrain. Je resterais des heures allongée sous ma couette (disons de longues minutes qui ne cesseraient de se succéder), avec Gaston le chartreux couché à côté de moi, histoire de se faire caresser. Le ronronnement qui détend et nous donne bonne mine à tous les deux.
Mais Gaston le chartreux est un chat sérieux qui connait les rythmes de la maison. Il miaule quand il lui semble nécessaire d’activer son petit monde. A vrai dire, il ne miaule pas, il parle, des petits cris qui indiquent sa volonté, son envie, son besoin.
Gaston est un chat merveilleux et je suis une humaine soumise qui guette le point du jour en priant secrètement pour qu’il ne vienne que tard, toujours plus tard.


J’ai donc décidé de garder les matins secrets pour arriver plus tard dans la journée, sans abîmer ce moment subtil de l’éveil. 

jeudi 30 août 2012

Déclaration d'amour



Vues de l'extérieur, des retrouvailles entre un homme et une femme c'est d'un banal! Des retrouvailles entre un homme et un panda, un homme et un homme, un femme et une femme, un spaghetti et de la sauce tomate, gorgon et zola aussi me direz-vous... encore que pour le spaghetti...Oui, vues de l'extérieur, des retrouvailles ce n'est pas folichon. Parce que de l'intérieur, la retrouvaille vous remue la tripaille, vous fait mal jusqu'au bonheur, vous donne l'haleine pleine de fleurs mentholées. Oui, de l'intérieur, la retrouvaille vous fait perdre 5kg, ceux que justement vous vouliez oublier. La retrouvaille, on voudrait qu'elle s'éternise, qu'elle devienne une action du CAC 40, on voudrait en faire un rendez-vous quotidien... Tu fais quoi aujourd'hui? Moi? j'ai des retrouvailles à 10h et aussi à 14h, une bonne journée... je sens que ça va pleurer dans les chaumières! Oui, la retrouvaille ça donne de la longueur aux minutes qui y perdent leur latin... 62, 63, 64 secondes par minutes... mais où va-t-on?
Il faut le dire, la retrouvaille s'accompagne d'une longue absence, ou alors d'un moment d'absence qui en fonction des sentiments éprouvés ressemble à des siècles de séparation.
La retrouvaille et la séparation sont les mamelles d'une longue vallée de larmes pleines de bonheur. Ainsi sont les humains.
C'est bien simple, je n'ai qu'une envie, retrouver la terre entière et une ou deux personnes en particulier.

2 mn 30


Quelque part dans le monde, il est l'heure que j'attends. Je vous explique. J'aime bien l'heure et le jour que je vis mais parfois, il me prend à rêver d'un autre endroit, d'un autre moment, spécialement fait pour moi et qui m'attend. Les moments nous attendent souvent, ils ont l'air sympa de loin, mais en se rapprochant, j'en connais des moments qui nous attendent au tournant. J'en connais qui s'étirent aussi, pour nous faire plaisir et nous donner le goût de recommencer, le goût d'y revenir.



Herbe folle


... " Mon cher Théo,
ne t'offusques pas de ce "mon" possessif. Il n'est rien d'autre que le reflet de ces liens toujours plus forts qui nous unissent depuis des années. J'ai pris la plume, une fois de plus. Il y a si longtemps que nous nous sommes vus, 45 ans maintenant. 45 ans et une lettre par jour, de toi et de moi. Il y a des mètres de papier qui nous relient, des photos, des mots, des sons aussi et tout ça sans se tenir côte à côte, et tout ça sans abandonner. Je dois te dire que l'idée de cesser cette correspondance m'a parfois traversé l'esprit , mais je n'ai jamais pu m'y résoudre. Toi non plus semble-t-il. Tes mots sont devenus ma drogue et ma névrose. Nous sommes là, chacun derrière notre plume, à espérer le mot juste de l'autre. On se connait tellement, on se connait tellement mieux que lorsque nous vivions l'un près de l'autre. Tu me disais souvent qu'on ne se dit pas ce qu'on s'écrit. J'observe tes changements mieux que je n'ai jamais pu les saisir du temps de notre vie commune. Tu fais de même avec moi. Nous nous connaissons trop presque pour pouvoir vivre l'un sans l'autre. Chacun de nous a sa tache.
Théo, ma vie avec les autres, ma vie dans la vraie vie a pris une drôle de tournure. J'y cherche chaque fois cette profondeur que je ne trouve plus que dans ces échanges épistolaires que nous avons, ça n'est pas simple à vivre. Pourtant Théo, je dois t'annoncer aujourd'hui le décès de mon mari.
Oui, nous nous disons tous sauf ce que nous omettons froidement de nous confier. Et ce mari tombé du ciel en fait partie. Tu n'ignorais rien de ce mariage sauf parfois certaines de ses douleurs silencieuses. Tu comprendras sans doute que rien n'est simple. Daniel est mort d'un arrêt cardiaque, paix à son âme. Daniel était un homme merveilleux comme tu le sais. Plus que tout, il ne savait ni lire ni écrire et je n'ai mis aucune bonne volonté à changer cette situation. Je lui servais de guide pour ce qui nécessitait mes compétences, cela me convenait, cela nous convenait à tous deux. Cela convenait surtout à mon égo et à mon sens maternel jamais satisfait. Daniel est mort.
Il faudra un jour se décider à arrêter ce jeu des lettres Théo, il est morticole au final.
Tu me proposais de venir me rejoindre quelques jours. Je dois te répondre par la négative. Je n'ai pas envie de te perdre par simple plaisir de te voir. Notre correspondance est trop précieuse. Je ne suis pas sure de pouvoir me lever sans espérer recevoir un mot de toi. La vie file Théo, nous serons morts bientôt car c'est dans la nature des organismes de s'user. Tu as 88 ans, j'en ai 85... Qu'adviendra-t-il de nos silences une fois le temps dépassé? Qu'adviendra-t-il de toutes nos missives? Te décideras-tu à les brûler? Je ne m'y résous pas, chaque feuille a tellement de significations et parfois même certains mots portent une clé en eux.
Qui donc les retrouvera?
Je vais te laisser mon cher Théo, te laisser jusqu'à demain, en comptant sur toi, ta force, ce qu'il te reste de vie, pour chasser les affreux doutes qui hantent mon esprit après la mort de mon époux.
Ton amie ..."

Bonbons et chocolats pour Dalida


Nuns in Disneyland - 1962 - unknown


Au lever, pas loin de l'horizon, j'attendais. J'avais envie de douceur, juste une étreinte, quelque chose qui me fasse sentir la présence d'un autre. Quelque chose de simple, de doux, de naturel, sans effort. J'avais besoin de douceur, de douce douceur. Vers 10h du matin, quand mon esprit s'envolait loin de mon travail, je ressentais toujours ce poids du vide. Vers midi, ça s'est mis à creuser du côté de la douleur affective. J'ai réfléchi, peu. J'ai cherché fébrilement la tablette de chocolat au fond de mon sac. Le chocolat au cas... J'ai ouvert l'emballage calmement, déchiré le papier argenté. J'ai cassé un gros morceau et je l'ai mis dans ma bouche. Je n'ai pas croqué. J'ai juste fermé les yeux. La douceur du chocolat m'a presque enlacée. J'ai récidivé jusqu'à l'écoeurement en poussant de petits grognements de satisfaction à chaque nouvelle étreinte gustative. Vers 16h, j'ai chassé une pensée de solitude. Le chocolat ne remplace pas une étreinte, le chocolat ne remplace pas une présence. Pourtant j'aurais cru. Mais non.
Pendant ce temps là, Gomez pense à Morticia qui ne pense à rien.

A l’orée du bois, les loups ne sont pas les rois… ou les louanges vaines


La tarabiscoture du titre (oui, tarabiscoture… à ne pas confondre avec la tarabiscotation voire même avec la tarabiscotade), j’écrivais donc… la tarabiscoture du titre qui s’inscrit dans la droite lignée de la quadrature du cercle mais en tarabiscoté, m’est venue comme ça. Dans un éclair de luciderie (comme lucide mais avec de la connerie).
Je n’avais rien à dire, juste envie de tricoter des mots, de les enfiler comme des perles pour voir où ça me menait.
Nulle part à vrai dire.
Réminiscence de l’actualité liée au loup, le coup de l’humain qui ne supporte rien, plus rien, qui a peur, qui tremble, qui veut payer l’essence moins cher alors que la question n’est pas le prix de l’essence mais la mise en place lucide d’autres sources d’énergie avec d’autres supports, d’autres modes de vie, moins de gaspillage, plus de réaction… histoire de cohérence des idées, de l’histoire en marche, en stand by et au ralenti. Un truc lié à une confusion ambiante où le dupeur et le dupé ne savent même plus vraiment quel est leur rôle.
Un de ces moments d’extrême lucidité ou d’étourdissante bêtise… mais en ultra. Jusqu’auboutisme de l’instant.
Fichtre, quelle pagaille dans ma tête. 



Par temps de crise, faut-il aussi faire des économies d’écriture ?


ça c'est de la pub!


Même si je sais que tout a une fin, j’aimerais que ce soit encore loin… et aussi dans un joli paysage escarpé, avec des brumes matinales qui finissent en rosée légère sur la peau.
J’ai vu un épisode de « Secret story ». Faut savoir que je n’ai pas la télévision, parfois je n’ai pas de connexion internet, je ne suis donc pas très forte en télé-réalités.
Pourtant j’en ai entendu parler.
Et voilà que j’ai vu un épisode de « secret story »… je ne sais pas quelle est la situation la plus enviable : savoir que de telles émissions existent sans jamais en avoir vu une seule ou ignorer que ce genre d’émission existe et n’avoir aucune chance de le découvrir un jour… Etant par nature vieille et réactionnaire, même quand je n’avais que quelques années d’existence, je milite fortement pour l’ignorance. Non, ne lisez pas IGNORANCE, ami brocoli, avec un grand I et plein d’autres majuscules derrière, histoire d’affirmer la personnalité du mot. Je suis pour l’ignorance, en minuscules, oui , en minuscules, je suis pour ignorer que ce genre d’émission existe parce que franchement, ça ressemble à l’effet de serre, avec aussi peu d’espoir et autant d’incertitude sur les effets . Les acteurs jouent mal (oui, les acteurs ! Nous sommes tous acteurs de nos vies et de nos ambitions, non ?). Ces acteurs ont du mal à se projeter dans un quelconque futur, le futur étant apparemment un objectif pécunier sans autre forme de passion, d’espoir ou d’envie, reflet sordide d’un quotidien qui l’est tout autant, mis en avant pas nombre de nos politiques comme but ultime de nos efforts. Oui, je n’ai vu qu’un épisode, je n’ai pas aimé, je n’ai pas aimé l’absence de valeur et d’espoir exhalé depuis ces pseudos murs clos. Je n’ai senti nulle part poindre un message exaltant aidant au dépassement de soi. Ahhhhh, on me dit qu’il ne faut rien chercher de tout ça ici… mais je cherche ce que je veux et surtout où je le veux. Comme je suis contente de ne pas avoir la télévision ! Comme je suis fière de mon ignorance volontaire… comme un acte de résistance face à une expression de la société bien vaine.

Et pendant ce temps là, Gomez triait le courrier en espérant recevoir une lettre de Morticia .

mercredi 29 août 2012

Les amis de mes amis ne sont pas nécessairement mes amis ou les aléas de la transitivité


L’algèbre des ensembles s’applique à bien des domaines non mathématiques (ou peu s’en faut)… mais pas à mes potes.

Pendant ce temps là, Gomez sourit en se disant que les règles de la transitivité ne s’appliquent pas à lui (uniquement à lui ?)

copyrights? 

Fin de la Mort... en slip de Bains


J’aurais bien entendu un merci à ce moment là. Juste pour marquer le coup. Mais non, il n’est pas venu. Pourtant, j’aurais bien aimé.
Un merci de qui ? pourquoi ?
Vous en avez des questions, je vous en pose moi ? Fallait juste que je l'écrive. Histoire de garder ça en tête. 
Je vous ai laissé tombés au milieu d’un tas de cendres, dans un sablier géant après un slow langoureux avec la mort en slip de bains. C’était mieux. Pour vous s’entend.
Faut que je vous dise, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps. Encore que ce soit tentant.
Je me suis réveillée en fait. J’étais bien vivante, pas morte pour un sou. La mort en slip de bains, c’était juste la compilation d’images fugaces entrevues sur mon écran : un corps décomposé dans un épisode de CSI (las Vegas s’il vous plaît) et un autre truc avec un mec en slip de bains. Film inconnu, je me suis endormie tellement c’était ennuyeux.
La main sur mon épaule, le serrement osseux, la poussée vers le bas… un retour d’Archimède inopiné. Un fatras de sommeil, de rêve et d’imagination en veille.
Et oui, ainsi va la vie.
J’ai échappé à la Mort sans le savoir et sans le vouloir.
29 août.
J’ai reçu un beau mail hier, ouvert 3 mn après son envoi. C’est toujours comme ça avec cet expéditeur, je le sens.
Des mots posés, bien à plat.
« j’attacherai des jolies bises à coller sur tes joues » … tout pareil


mercredi 8 août 2012

Episode 6 - La mort en slip de bains - De l'utilité des jeux olympiques durant l'éternité

Ne nous y trompons pas, chers amis.
Les jeux olympiques existent bien dans la vraie vie. Mais leur transposition dans la vie éternelle correspond à plusieurs attendus. De ma part. (Oui, j'ai bien mis les points là où je le voulais, avec conscience et inconscience).Et sur lesquels je ne reviendrai pas aujourd'hui (et encore moins demain).
Les jeux olympiques restent du domaine de la performance universelle. Mon voisin, par exemple, est sans doute médaillé d'or en odeur de pieds nauséabonde (qui soit dit en passant n'est toujours pas reconnue comme discipline olympique).
Quel rapport avec notre aventure me direz-vous ? (ou pas)
Aucun, j'avai envie de parler de l'actualité, comme ça, pour passer le temps. Quelques lignes de digression oiseuse et l'introduction d'un mini-sujet d'importance quasi-nulle : mon voisin...
Parce qu'aujourd'hui, si vous voulez tout savoir, j'ai la tête vide. Encéphalogramme plat, sentiment de flottement entre une couche d'air chaud et une couche d'air froid, sans savoir exactement si j'ai la tête positionnée vers le bas. Le manque de vacances en période estivale donne des résultats navrants. J'en suis une preuve, un tiers zombie, un tiers femme, un tiers jelly!
Voilà, c'est tout.


lundi 6 août 2012

Episode 5 - La mort en slip de bains - le début de la fin

Fuir, fuir, fuir. Je n'avais que ce mot en tête.
L'éternel féminin. Non mais quoi encore? L'éternité n'est pas faite pour moi. J'en suis certaine. Je suis faite pour les aléas, les mouvements rapides et chaloupés où les chevilles se tordent et les pieds se superposent en grands cris de douleur. Je suis faite pour les oeillades de 25 secondes qui quand elles sont trop languissantes deviennent franchement chiantes. De l'action et du vivant, oui, c'est ça. De l'action, de la vie, des pets, des parfums d'aisselles de rugbyman (si possibles fidjiens). Un truc à la fois riant et trash. La vie quoi!
Quels moyens pour la fuite? La mer? Un peu compact au final, ce n'était pas de l'eau. Quand j'ai réussi à me décrocher de la mort à la fin d'un slow infiniment trop long, j'ai couru vers les flots. Un peu comme dans un film au rabais, dans les rayons du soleil couchant avec ma cellulite tremblotante(car la cellulite tremblote éternellement - ça vous étonne?). Et patatra. Un truc incroyable, un truc fin, un peu collant sur le coup. J'ai alors réalisé que nous étions dans un sablier géant (et oui, je sens bien que vous vous en doutiez) dont le niveau ne variait jamais. Les petites particules... de la cendre, de la cendre de tous ces gens morts pour l'éternité. Car là, il n'y a pas à se tromper.

Etoiles - Alik Arzoumanian
Voilà.