dimanche 25 mars 2012

Malu's day


Chronique du rien à dire

Gaston le chartreux n'est pas seulement bavard, très bavard, c'est aussi un chasseur de mouche de haute volée, un expert, un spécialiste qui commente ses traques, sans concession.
J'ai passé un moment à l'observer. Sous couvert d'une fantaisie affichée... Gaston le chat est un assez piètre chasseur mais il a vraiment l'air heureux de toute cette activité débridée. Et je dois dire que ça me fait bien rire.
Sinon, l'actualité est macabre. La politique est pitoyable. Non, la politique n'est pas pitoyable, ceux qui la font sont pitoyables.
Et le fond de l'air sent les lendemains un peu rances avec une petite saveur de noisette aussi.

Pendant ce temps là, une tortue imbriquée scrute le lagon avec beaucoup d'intérêt. C'est dire!



 by :Dong Hong Oai

vendredi 23 mars 2012

?

Rendez-vous demain à la même heure, dans la cuisine. Nu (s?).
Je ne voudrais pas sembler timide, voir coincée... mais quand on me dit ça, je sens tout de même une sorte de proposition poindre derrière ce futur hypothétique rendez-vous.
Il m'arrive comme la plupart d'entre nous d'évoluer un rien nue dans mes quartiers, mais il m'arrive rarement de convier un invité à une heure de grande écoute dans le plus simple appareil (sic).
Enfin, je n'en ai pas souvenir.
Et le "nu", c'était pour qui? pour moi, pour nous, pour lui?
Je suis perplexe. Je déteste ce genre d'invitation, chez moi, sans autre forme d'explication.
J'ai parfois besoin de repères. Et oui.

Pendant ce temps là, Gomez riait sous cape (lui!).

crédits?



mercredi 21 mars 2012

Tourisme trans-national?

Des visiteurs de Guyane française sur ce blog.
Ouhlalalalala.
Je crois bien que cet endroit n'a jamais été aussi loin de mes préoccupations, longitudinales, latitudinales, affectives et globales. Faut bien que le passé s'efface une fois que les portes sont fermées. J'ai juste le souvenir d'y avoir passé 20 ans. J'ai aussi le souvenir d'Amesina, de mon Hibou (râté à Paris, désolé mon hibou), de Sandre, de Sandra, d'Annette (mais tout ça ne relève pas du souvenir), de Marion, de mes amis Palikur et Saramaka, de Li, de Si et de Bi, de Patouchka, de Moetieno... Mais en 6 mois à vrai dire, le temps a fait son oeuvre, ce passé est déjà bien emballé dans une boîte à souvenirs pas prête à être réouverte... pas par pincement au coeur, non, parce que les choses achevées ne méritent pas qu'on se retourne surtout quand il n'y a pas de regret mais juste la certitude d'être partie pour courir vers de l'utile, pour moi.

vendredi 16 mars 2012

Antoine Houdar de la Motte


Avoir des problèmes de concentration, ça semble relever de plusieurs causes : un ennui extraordinaire, une incapacité viscérale à dompter son besoin de rêver, une maladie difficile qui va vous rendre impopulaire auprès de ceux qui attendent de vous de la concentration.
Pour l’instant, je vote pour l’ennui. Et pour l’incapacité viscérale à dompter un besoin de rêver.
Le reste, on verra plus tard.
« L’ennui naquit un jour de l’uniformité » disait Antoine Houdar de la Motte qui n’était pas la moitié d’un sot, ni un sot tout court. La raison doit donc se trouver dans ces zones toutes proches.
Bilan du jour : je vais à la plage. 


vendredi 9 mars 2012

Illusion comique

Il y a les enfants.
Il y a les adolescents. En révolte. Ou pas.
Il y a les jeunes adultes. Certains sont gavés de certitudes et de vérités qui n'engagent qu'eux. Ils ont parfois déjà les leitmotivs de leur vie adulte. Enfin... peut-être.
L'avenir est un espace ouvert.
L'avenir devrait leur permettre de réfléchir et de prendre du recul.
Je l'espère.
En attendant, font chier!


Kraftwerks

Point virgule

Un truc qui me marque en France hexagonale, ou alors dans le petit monde urbain que j'ai fréquenté ces dernières semaines, c'est l'étroitesse des couloirs que les pensées empruntent et la peur latente de tout ce qui nous entoure : aliment, maladie, animal, plante verte et j'en passe. C'est parfois tellement ridicule que ça devient drôle.


Il y aussi la météo, les informations, les grèves de transports, le trop, le pas assez, le trop peu. L'autre, son allure, son plus, son moins. Des variantes de nantis sans doute. Et la maladie. Et les soldes. Et la recherche du respect chez les autres. Même si chacun cherche ce qu'il ne pratique pas.
Il y a des moules, des tailles de moules, et puis des moules dans lesquels on ne rentre pas, même en forçant. Va falloir que je perde quelques kilos, un ou deux membres et les expériences d'ailleurs. Sans préjuger de la qualité de celles des autres.

Le vendredi, quand rien n'est permis.

La manière de présenter les évènements et  la manière dont les évènements se déroulent sont loin de concorder. Quel que soit le sens dans lequel on ramasse à pleines mains ce postulat.
J'en suis arrivée là de mes idées pour la millième fois (au moins) depuis quelques années.
Chacun fait "sa guerre" de petits riens qui font la joie ou l'indifférence des autres.
Ça laisse de la marge. Pour la violence globale. Peut-être. Je n'en suis pas très sure.
Pour l'instant j'ai juste envie de vivre en ermite, sans prendre aucune décision à propos des liens ou des contacts à développer/resserrer avec mes semblables (marque d'égoïsme).


Sauf avec mon chat. Bien sur.

jeudi 1 mars 2012

Les gens qui ne sont pas

ce qu'ils semblent être.
Ou un truc dans le genre.
Ou alors pas les gens, mais ses proches.
Parfois faudrait pas vivre avec pour ne pas remarquer l'égoïsme qui les enlaidit.
Oui, faudrait éviter.
Faudrait juste éviter de se rendre compte que ce qui compte pour eux, c'est eux. C'est tout.
Parce que faudrait rien attendre des autres.
Oui, un truc dans le genre.
Je m'y mets. Ca m'emmerde grave.

chat en pleine croissance